Après Bully, jeu « bac à sable » se déroulant dans l’univers d’un lycée, Rockstar nous fait plaisir en transposant le concept de ses GTA dans un tout nouvel univers, assez peu représenté dans les jeux vidéo à ma connaissance : le wild wild west !
Et comme à leur habitude, le tout est bien torché. Les décors et environnements sont à couper le souffle, et l’univers tout a fait cohérent. On se surprend à passer des heures simplement à galoper dans la pampa avec son canasson, tirer quelques chevreuils pour le principe, admirer un coucher de soleil perché sur un canyon… Un vrai voyage.
Du côté du scénar, bien que ce soit, à mon sens, un peu le soucis de certains jeux rockstar, ici c’est parfait. Héros pas trop manichéen, ni trop crapule non plus. Et une conclusion qui surprend par la façon dont les faits prennent leurs temps et savent faire monter l’émotion. Emotion terriblement accentué par la musique sublime, qui colle parfaitement à l’univers. Je ne suis pas un grand amateur de bandes sons de jeux, mais là, c’est typiquement le genre de trucs que je vais certainement écouter pas mal en dehors.
Bref, tout ça aura pu être un sans fautes, si les missions annexes et tout ces petites choses qui font les « à-côtés » d’un jeu « bac-à-sable » n’étaient pas finalement si répétitifs. C’est ce que je reproche finalement le plus au jeu et m’empeche de lui mettre une note plus élevé. Au final, le jeu offre une variété de ces missions qui se compte sur les doigts d’une main. Et vu que c’est la principale matière du jeu, on n’arrête pas de compter les mecs qui essayent de piquer notre cheval, les prostiputes soit-disant en détresse qui ne sont que des appâts ou encore les mecs qui vont se faire pendre à un arbre et qui aimerait bien qu’on les détache. Dommage, parce que c’est ce point qui provoque une certaine lassitude dans le déroulement du jeu à un certain moment. Le reste, ballades à cheval, chasse, scénario, n’étant que pur bonheur.
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